
Après le Maroc, c’est l’Algérie qui est le second réservoir de migrants avec 15.840 visas de résidents permanents octroyés de 1998 à 2004. Suivent ensuite la Tunisie (2.633 résidents permanents) et la Libye (1.520). Ces chiffres confirment ainsi que l’immigration maghrébine au Canada est essentiellement une affaire algéro-marocaine.
Par ailleurs, ces flux humains peuvent être divisés en quatre grandes catégories. Pour les quatre pays concernés, celle des « travailleurs qualifiés » arrive largement en tête : 12.939 pour l’Algérie, 13.911 pour le Maroc, 1.943 pour la Tunisie et 1.281 pour la Libye. Vient ensuite celle des regroupements familiaux où, le plus souvent, un résident permanent déjà installé fait venir les siens au Canada. De 1998 à 2004, on dénombre dans cette catégorie 2.094 Algériens, 2.599 Marocains, 598 Tunisiens et 139 Libyens.
L’analyse de ces chiffres nécessite d’autres éléments mais elle permet de dégager une piste de réflexion : on peut supposer ainsi qu’une partie de l’immigration maghrébine à destination du Canada est le fait d’individus isolés (célibataires ou non) qui une fois installés pensent à faire venir leur famille, voire à la fonder dans le pays d’origine.
Synthèse de Kahina
D’après le Quotidien d’Oran
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